Les ententes de conservation volontaire

Qu’est-ce la conservation volontaire ?

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La conservation volontaire est la participation des propriétaires à la conservation qui se fait sur une base volontaire. Cette approche vise à préserver à long terme les éléments d’intérêt écologique présents sur leur propriété ou une partie de leur propriété. Il peut s’agir de cours d’eau et de leurs bandes riveraines, de milieux humides ou d’habitats abritant des espèces en situation précaire, comme des espèces menacées ou vulnérables.

Il existe deux types de conservation volontaire : celle sans reconnaissance légale et celle avec reconnaissance légale. Ce répertoire abrite les ententes de conservation volontaire sans reconnaissance légale. L'entente est donc un engagement moral entre l'organisme de conservation ayant piloté l'entente et le propriétaire. Le processus comprend généralement une visite du terrain, l’identification des milieux et espèces d’intérêt et la production d’un cahier du propriétaire.

Pour ce qui est des ententes légales de conservation volontaire, plusieurs options s’offrent au propriétaire. Certaines de ces options de conservation donnent droit à des réductions d’impôts ou des exemptions de taxes municipales et scolaires. Dans certains cas, de l’aide financière pour couvrir une partie des dépenses associées à la protection de la propriété est disponible. Pour avoir plus d'informations sur les ententes légales de conservation, vous pouvez consulter ce document du Ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ainsi que celui-ci concernant les réserves naturelles, le site du Réseau de milieux naturels protégés ou le site de Capitale Nature.

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Pourquoi conclure une entente de conservation volontaire ?

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La région de Chaudière-Appalaches est une des régions du Québec qui compte la plus faible proportion d’aires protégées. Signe de l’importance que peut représenter la conservation en milieu privé dans la région, près de 85 % du territoire de la Chaudière-Appalaches est en tenure privée. De plus, c’est ici, dans le sud du Québec, qu’on retrouve la plus grande biodiversité de la province.  On compte d’ailleurs parmi la biodiversité de la région 10 espèces fauniques vulnérables et menacées et 20 espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables.

Par ailleurs, les milieux naturels nous rendent de nombreux services écologiques. Par exemple, un milieu humide filtre l’eau en retenant les polluants ainsi que les sédiments et stabilise le littoral. Les forêts matures favorisent le maintien des communautés fauniques de mammifères et d’oiseaux forestiers, permettent la régénération de certaines essences d’arbres par la présence de bois mort et constituent un endroit intéressant pour le loisir. D’innombrables interactions prennent place entre les différents organismes vivants et leur milieu permettant à nos communautés de maintenir une qualité de vie et de préserver notre environnement pour les générations futures. La protection des milieux d’intérêt est donc primordiale! Pour plus d’informations concernant les services écologiques, consultez le site de Conservation de la nature Canada et de l’Association forestière du sud du Québec.

Vous souhaitez faire partie des propriétaires ayant une entente de conservation volontaire? Consultez ici la liste des organismes de conservation en Chaudière-Appalaches afin d’identifier lequel d’entre eux pourrait vous aider dans vos démarches !